Bilan de la formation PSC1 de mars 2010
La formation aux premiers secours s’est déroulée les 22 et 23 mars au collège.
Les 28 élèves formés ont tous obtenu leur diplôme.
Ils sont vite rentrés dans le jeu et se sont montrés très actifs et intéressés.(voir les photos)
Leurs formateurs ont été satisfaits des élèves qu’ils formaient, mais aussi de l’ambiance générale du collège (les enfants sont bien élevés, disent bonjour,…)
Un questionnaire de satisfaction a été remis aux élèves.
Au niveau de l’organisation, il y a eu quelques problèmes d’information : des élèves n’ont entendu parler de la formation que quelques jours avant, d’autres pas du tout. La répartition sur les classes n’a donc pas été très équilibrée…La répartition sur les communes a été la suivante : 12 enfants de Maule, 5 de Mareil, 4 de Bazemont, 3 de Montainville, 2 de Jumeauville, 1 des Alluets et 1 de Nézel.
3 pompiers devaient assurer la formation (1 formateur par groupe de 7 à 10 personnes), ils ont finalement été 4 formateurs, ce qui était plus confortable pour les élèves, mais plus difficile à gérer dans l’espace (nous disposions de 2 salles, dont une petite). Heureusement le beau temps a permis de faire la plupart des exercices pratiques à l’extérieur.
Au niveau financier, l’AIPEC participe pour 60 euros par élève, 10 euros restant à la charge des familles. Aucun enfant des adhérents de l’AIPEC n’a bénéficié de la formation (sachant que ces enfants représentent 81 élèves sur les 724 du collège (plus de 1 sur 10) et que 28 élèves ont été formés cette année).
Nous attendons des subventions des mairies, nous leur ferons parvenir ce bilan pour que l’importance de l’enjeu soit prise en compte.
Nous avons demandé au Conseil général s’il était possible d’obtenir une subvention du département pour cette formation qui fait partie du programme de l’éducation nationale (pour info : http://eduscol.education.fr/cid47505/formation-aux-premiers-secours.html). Il nous a été répondu que la question était à l’étude, mais que cette formation « peut être considérée comme relevant de l'Etat qui reste responsable de la pédagogie ». Nous les relancerons avec ce bilan.
Le collège pourrait aussi nous aider
En prévision des prochaines formations :
- Il semble indispensable que cette formation soit donnée en dehors des cours au moins en grande partie (mercredi après-midi, samedi matin), d’une part pour que les élèves ne manquent pas trop de cours, d’autre part pour disposer de davantage d’espace.
- Elle devrait plus tôt dans l'année, un peu avant le cross par exemple, en donnant un rôle aux enfants ayant reçu la formation. D’autant plus que la direction du collège souhaite la proposer aux 3ème de l’option « découverte professionnelle », des élèves qui quittent le collège en fin d’année scolaire. Lorsque cette formation avait été initialisée, elle était proposée à des élèves de 5ème, afin que le collège puisse bénéficier pendant plus longtemps de cet investissement.
- Si elle toujours proposée sur plusieurs niveaux, il faut être vigilant sur les inscription de façon à ce qu’un même élève n’en bénéficie pas 2 fois comme cela s’est déjà produit.
- pas pendant un voyage pour permettre à tous d'y accéder : cette année, nous avions proposé cette solution parce qu’il nous semblait opportun de choisir une période d’absence de professeurs et aussi pour permettre aux enfants qui ne partaient pas en voyage de bénéficier de cette possibilité d’ouverture. En fait, seuls les latinistes et hellénistes ont été pénalisés, les élèves partant dans les autres voyages sont venus en force. Si la formation se fait en dehors des cours l’absence des professeurs n’est plus un critère.
- il faut veiller à ce que tous les élèves soient informés suffisamment tôt
- et si le nombre de volontaires reste supérieur au nombre de places pouvant être offertes, il faut impérativement bien établir les critères de sélection (motivation, projet personnel, difficultés scolaires comportementales ou familiales, répartition dans les différentes communes, …)
- En l’absence d’aides financières sérieuses, l’AIPEC ne pourra pas maintenir cette formation aux premiers secours et encore moins l'étendre à un plus grand nombre d'élèves. L’effort est à porter sur l’obtention de ces aides.